I'm sure, behing the darkness, you're a beautiful person.

Vous pourriez avoir envie de découvrir le caractère de ce cher Feliks.
Tout d'abord, vous le verrez sourire. Pratiquement tout le temps. Mais ce sourire représente plusieurs facette du Polonais, et pas toujours bonnes... Ayant grandi dans un monde de faux semblant, il a l'habitude de se cacher derrière son sourire, sans s'exprimer réellement par moment. Il cache en lui d'ailleurs une certaine mélancolie, et tristesse, qui date de son enfance.
Mais Feliks ne reste pas moins un jeune homme pleins d'enthousiasme et ouvert sur le monde et les gens. Il a une croyance incroyable en l'être humain, et pour lui une personne n'est jamais uniquement mauvaise. Elle cache toujours une part de bonté en elle, et y croit fermement. En plus de cela, il est extrêmement gentil, et parfait même naïf, à cause de sa philosophie sur l'humain.
Feliks est aussi un leader né. Son père l'a formé pour, et a un talent naturel pour diriger les autres. Il préfère néanmoins jouer uniquement les seconds rôles, ayant peur de devenir comme son père s'il prend les commandes. Car oui, il vit avec la crainte profonde de devenir comme son père. Cette idée l'angoisse assez, et le fragilise.
Oui, le Polonais est plutôt quelqu'un de fragile. Mais aussi incroyablement fort. Il a une grande capacité à se relever après être tombé au plus bas, tout en s'effondrant  avec une grande facilité. C'est un homme assez ambigu, et difficile à cerner. Il se trouve être assez renfermé sur lui-même, et peu bavard par moment. Néanmoins, il est extrêmement sociable et à besoin d’interagir avec les gens. Il pourra chercher à apprendre à vous connaître, si vous lui plaisez.
Au delà de tous ces constats, Feliks est avant tout un grand rêveur idéaliste. Il est souvent perdu dans ses pensées, et veut croire en un monde meilleur.

C'est en ce 3 mai 1996 pluvieux que débuta la vie du petit Feliks. Histoire qui n'aurait jamais du commencer ce jour là, le petit garçon étant né prématurément, au bout de sept mois de grossesse seulement. Certains pourraient voir ça comme un mauvais présage. La mère de Feliks, Magdalena, vit cela comme un acte de bravoure et de force.
C'est donc dans une couveuse de l'hôpital de Varsovie que le petit bout d'homme passa les premières semaines de son existence, avant de pouvoir découvrir avec ses yeux de bébé le spacieux appartement familial. Son père étant un homme d'affaires assez important, la petite famille pouvait se permettre le confort et le luxe d'un duplex au cœur de la capitale. Son enfance ne fut pas marqué par des grands évènements bouleversants, et fut même relativement calme et heureuse.
Il passa toute sa scolarité dans des établissements privés, son père n'acceptant pas qu'il fréquente "n'importe qui". C'est d'ailleurs lui qui l'obligea à débuter des études musicales, pensant ainsi assurer un certains prestige et élevant Feliks au dessus des autres. Ce dernier choisit donc le violon, et commença les cours à ses cinq ans.

Sa vie ne fut pas de tout repos à partir de ses onze ans. C'est à cette période que son père commença à lui mettre énormément de pression, malgré les reproches de Magdalena envers son mari. Mais Mieszko n'écoutait plus sa femme depuis longtemps. Leur mariage n'était plus heureux depuis des années. Mais ils ne divorçaient pas. A l'extérieur, il devait se montrer uni et heureux, pour ne pas tâcher la réputation de la famille Miaskowski. Feliks passa donc son enfance dans ce nid familial au premier abord soudé et aimant, mais qui se déchiraient les portes de la maison fermées derrière lui. A ses onze ans, Mieszko décida donc qu'il était temps pour Feliks de se faire connaître de la société. C'était surtout un prétexte du paternel pour se vanter des talents de son fils auprès des autres hommes d'affaires. A partir de cet instant, Feliks enchaîna alors les repas importants, les petites représentations privées de violon que son père organisait, et les petites soirées sans grand intérêt pour lui. Tout cela bien sûr en continuant à ramener de bons résultats scolaires à la maison pour ne pas faire honte à la famille.

Heureusement, sa mère était toujours là pour lui. Lorsque celle-ci s'entait que le jeune garçon était à bout, elle l'emmenait chez elle, dans sa ville natale de Cracovie. Ses périodes de repos étaient un vrai bonheur pour Feliks. Il était au calme, sans son père pour le surmener. C'est d'ailleurs à cette période que Cracovie devint véritablement sa maison, et qu'il ne souhaitait plus rentrer à Varsovie. Malheureusement, Mieszko le réprimanda assez sévèrement, et il fut contraint de revenir dans la capitale.
Rentrer, pour notamment lui faire rencontrer Agnieszka Korczyńska, une jeune fille de son âge absolument adorable, mais que son père convoitait de lui faire épouser plus tard, pour récupérer les parts de la famille Korczyński, un nom important dans les affaires. Feliks joua le jeu de son père, et se rapprocha d'elle. Ils devinrent ainsi très amis, sachant tous deux les intentions de leur famille respective et se jurèrent donc de ne jamais les laisser dicter leur choix, et donc de ne pas se marier adulte.

Feliks s'habitua lentement, mais sûrement à la vie que lui faisait mener son père. A quinze ans, il connaissait déjà bien les codes du monde des affaires polonais, si bien que son père envisagea un temps de lui faire emprunter la même voie que lui. Idée qui ne plut pas au jeune homme. Et oui, quinze ans, c'est l’âge rebelle. Feliks acceptait de se plier aux envies de Mieszko, mais jusqu'à un certain point. Devenir un homme d'affaires n'était pas du tout un projet d'avenir qui l'intéressait, et l'expliqua à son père, sans réel succès.
Il passait le peu de temps libre qu'il avait chez Agnieszka, une des seules qui pouvaient le comprendre. Et c'est là qu'il le découvrit. Le monde "extérieur". Un monde pratiquement inconnu pour lui, prisonnier du monde de son père. Chez elle, il découvrit le monde du maquillage et des soins de beauté. Mais aussi des groupes à la mode dont il ne connaissait que le nom, ou de tout un tas de livres et films. C'est Agnieszka qui lui fit découvrir tout cela, ayant plus de libertés que lui dans ses activités. Elle le laissa apprendre et découvrir sans broncher, leur rendez-vous de plus en plus fréquent étaient une délivrance pour Feliks. Jusqu'à avouer cette passion à sa famille...

C'est donc à ses seize ans qu'il osa enfin franchir le pas, sous les conseils de son amie. Il alla d'abord le dire à sa mère, qui ne trouva rien à redire. Elle était même heureuse que son fils est enfin trouvé une passion par lui-même, et non par simple envie de son père.
Il mit plus de temps avant de l'annoncer à Mieszko, craignant sa réaction. Et il eut bien raison. L'annonce ne se déroula pas du tout comme avec Magdalena. Le père fut d'abord surpris, et crut même à une blague de la par de Feliks ! Lorsque celui-ci lui avoua qu'il était très sérieux, et qu'il n'oserait jamais plaisanter sur ce sujet, son père entra dans une rage folle. Il insulta son fils, ne supportant pas que ce dernier refuse l'avenir qu'il avait planifié pour lui, mais encore moins à cause du monde de dépravés des autres. Il accepta encore moins l'intérêt de Feliks pour le maquillage, un passe temps de "femme et de PD". Il alla même jusqu'à le frapper, et aurait été même plus loin si Magdalena n'était pas intervenue.

Feliks prit donc des affaires, et partit se réfugier à Cracovie, dans la maison de sa mère, avec la ferme intention de ne jamais revenir à Varsovie. Il n'a pas revu son père depuis ce jour, et ne souhaite ne plus jamais avoir affaire à lui.